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L'homme et la nature dans "into the wild"

15 janvier 2009

Quelques précisions sur le livre...

Into the wild de Jon Krakauer est un livre très diversifié: à l'intérieur se trouve bien entendu le récit du voyage de Christopher Mc Candless, mais il comporte également des lettres et des cartes postales qu’il a lui même écrites ainsi que diverses inscriptions qu'il a gravé lorsqu'il était dans le bus : «  Jack London est roi ».

Le livre aussi est jonché d’extrait de roman que le jeune homme avait emporté lors de son périple est qu'il avait annoté.

Voici la liste de certains des romans trouvés près de Christopher Mc Candless et un bref résumé:

Croc Blanc de Jack London : Ce roman relate l'aventure de Croc blanc, un chien loup qui va devoir lutter toute sa vie pour sa liberté. Un jours, lorsqu'il était en train de perdre un combat contre un dangereux bouledogue, il fut sauver par deux hommes avec qui il se liera d'amitié avant de fonder une famille avec une chienne nommé Collie.

L'appel de la foret de Jack London : un chien nommé Buck, croisement d'un St Bernard et d'un chien berger, est enlevé pour être revendu à un éleveur qui en fera un chien de traîneau. Un vieil homme le rachète et noue un lien fort avec lui.  Mais hélas, le vieil homme fut tué par des indien. Fou de rage, Buck va venger son maitre et tuer tous les indiens responsable de la mort de son maitre. Il finira par retourner à la vie sauvage où il va devenir le mâle dominant du meute de loup.

Walden ou la vie dans les bois de Henri David Thoreau : durant deux ans, deux mois et deux jours, Thoreau a vécu dans une cabane. Il raconte son expérience.

Dans ce roman il évoque les effets positifs de la vie en solitaire et proche de la nature. Il n'est jamais seul tant qu'il est proche de la nature et estime qu'il est inutile de se frotter en permanence au reste de l'humanité.

Les Aventures de Huckleberry Finn de Mark Twain : il s’agit de l'histoire d'un jeune garçon, Huck, ami de Tom Sawyer., avec qui il va découvrir un trésors . Le jeune Huck va  feindre la mort pour s’enfuir de chez lui afin d’échapper à un père alcoolique et violent. Dans sa fuite, il fait la rencontre d'un esclave noir lui aussi en cavale, et avec qui il va se lier d'amitié. Après de multiples péripéties , dont la rencontre deux deux escrocs Huck va finir par retrouver son ami Tom Seyer ainsi  que  l'esclave noir qui avait été vendu à l'oncle de son ami. 

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Voici d’autres romans qui furent retrouvés en même temps que le corps sans vie de Chris :

L'Ouest américan comme espace vital de Wallace Stenger ; L'homme dans le paysage, un aperçu historique de l'esthétique de la nature de Paul Shepard ; La solitude: un retour vers soi de Anthony Storr ; Voyage a Chalkyitsik de Edward Hoagland ; Les étoiles, la neige, le feu. Vingt cinq ans dans la solitude du nord de John Haines ; Lettres d'un homme de John Menlove ; Les montagnes de Californie de John Muir ; Quatre milles milles à pied dans les États et territoires de l'ouest pendant l'hiver et le printemps 1818 de Esterick Evans ; La nature et l'esprit américain de Roderick Nash ; L'été de la faim de John M. Campbell ; Escalade dans les alpes de Edward Whymper

Après ces brefs résumés, nous pouvons donc constater que quasiment tous les livres trouvés près de la dépouille de Christopher McCandless parlent d'aventure, de recherche de liberté et de nature.

Nous pouvons ainsi nous demander si Chris, du fait de ses lectures, n'a pas cherché les "réponses" et les "vérité" que les héros des différents romans trouvaient par eux-même. Car à travers ces romans, nous pouvons voir que la nature éduque l'homme, comme les animaux (dans les œuvres frictionnel de Jack London).

Pour parler de l'éducation par la nature du jeune homme, on peut se rapporter à un passage du livre dans lequel Chris tue un élan pour se nourrir. Cet acte qui peut paraître anodin pour un homm livré à lui même s'est avéré être un calvaire pour Christopher; ne sachant pas conserver la nourriture dans de telles conditions, il apprend à ses dépends que la nature reprend ce qu'on lui a volé. Cette même viande termine rongée par les vers malgré les efforts désépérés d'un homme affamé.

C'est à ce moment que Chris s'en voulut le plus d'avoir ôté la vie d'un être vivant, puisque ce sacrifice fût vain.

Enfin, la dernière leçon inqculquée par la nature fût fatale au jeune aventurier. Face à une nature qui reprend ses droits, l'homme est impuissant. 

L'enseignement reçu par Christopher McCandless fût long, difficile et périlleux. Les romans lus, ainsi qu'on son expérience l'ont conduit à une mort violente, solitaire et isolée.

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15 janvier 2009

Decription du caractère de la nature d'Into the Wild

Dans le film, la nature telle qu'on la voit s'assombrit au fur et à mesure que Chris s'enfonce dans la solitude et l'abandon. A la fois hostile et accueillante, certaines images, mises en parallèle, permettent de montrer que dans certaines circonstances, les deux termes ne sont pas antonymes...

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Les chevaux séduisent les humains de part leur forme, leur chaleur, leur présence, leur beauté, leur confiance. Ils sont considérés comme «la plus noble conquête de l’Homme». On les sait complices et proches des humains, ce qui souligne une grande entente entre eux.

On constate la présence d'une certaine activité, d'un divertissement, qui empêche l'acteur qui incarne Christopher Mc Candless, présent sur l'image, de ressentir de la solitude ou un quelconque ennui. Le sourire dessiné sur son visage nous en témoigne d'avantage et nous fait oublier toutes les diverses épreuves qu'il doit affronter pour survivre dans la foret. C'est sans doute comme cela que les choses se sont passées.

L'image est en mouvement, et prouve qu'il y a de la vie et du divertissement même dans les endroits les plus isolés et les plus sauvages.

Les chevaux, sur cette image, jouissent d'une liberté absolue, où aucune règle ne leur est imposée. Ils sont maîtres de leur vie. Christopher Mc Candless, cherche la même liberté, afin de ressentir ce même pouvoir. Il court après ces chevaux, afin de se mêler au groupe et de s'identifier à eux.

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L'épave de l'autobus dans laquelle Christopher Mc Candless s'est réfugié, ainsi que les montagnes qui l'entourent, possèdent des couleurs froides, sinistres, sans aucune vivacité. De plus, un brouillard épais s'est formé autour des grandes montagnes rocheuses. Ces deux éléments ne révèlent pas la beauté d’un paysage mais, en revanche, le cachent comme pour nous empêcher de le distinguer et tenter de nous faire fuir. L'image nous donne une impression de renfermement, supprimant toute forme de liberté et de confort.

Le bus est abandonné, aucun signe de vie ne s'en dégage. La peur, l'angoisse, ainsi que la solitude et un certain ennui sont tout à fait palpables. Aucune présence, ni chaleur, pas d'activité, ni même d'animation n'est détectée, si ce n'est qu'un sentiment d'insécurité et une profonde envie de réfléchir à sa condition humaine, provoquée par l'absence de divertissement.

Le bus, création humaine, détonne au milieu de ce paysage sauvage nous laissant perplexe sur l'incongruité de sa présence et dégradant d'avantage cette nature désertique.

La nature influe sur l’Homme : elle lui apporte toutes sortes de sensations, de sentiments. D’une part, le bonheur, la liberté absolue, un certain réconfort, ainsi qu’une réflexion plus approfondie sur lui-même et sur le monde qui l’entoure et d’autre part, elle peut aussi l’anéantir progressivement en étant source de peur, de solitude, d’ennui.

La solitude qu’il cherchait volontairement finit par lui peser. Les regrets s’installent, prennent une place de plus en plus importante et finissent par le hanter.

15 janvier 2009

point de vu du réalisateur et reçu du spectateur...

Film choc, Into the wild marquera à tout jamais les spectateurs. Par sa photo sublime, sa bande originale adéquate, ses personnages, son histoire, son rythme. Sa durée, plus de 2 heures 30, ne doit pas repousser les curieux. Car le temps passe vite, même trop, face à ce flot d'images magnifiques.
Le voyage initiatique de Chris (Emile Hirsch) que nous dévoile Sean Penn ne laisse pas le spectateur passif, au contraire. Ce dernier est baladé dans les quatre coins d'une Amérique grandiose.

Grandeur, splendeur, rencontres, solitude, rancunes, implosion sont les éléments constitutifs du chemin que s'est tracé Chris.
 Son objectif ultime: atteindre l'Alaska par tous les moyens. Sa carte identité détruite, l'intégralité de ses économies versées à une oeuvre de charité, ses derniers dollars brûlés, sa voiture abandonnée, il quitte tout. Il veut rompre avec une vie, une famille, des apparences qui l'ont déçu pour tendre vers l'essentiel, la racine des choses, l'essence de la vie. Vivre sans dépenser, rencontrer sans s'attacher. Parcourir les chemins sans jamais se retourner. Chris est libre. Mais la liberté dont il veut jouir est celle qui ne se partage pas. Il croit, à tort, que c'est dans sa solitude, avec pour seule compagne la mère Nature, qu'il atteindra le summum de cette liberté.


D'emblée Sean Penn interpelle le spectateur. Avec une construction déstructurée, il embarque ce dernier dans le temps. Il le bouleverse dès les premières minutes. On comprend bien vite que l'Alaska, la solitude et la nature sont les étapes ultimes du voyage de Chris. Remontant aux premiers jours de ce voyage, à la racine de cette fugue folle, le réalisateur en retrace chacun des moments forts. L'Amérique est si belle filmée au ralenti, simplement. Des champs de blé à perte de vue, un Colorado fougueux, des pluies torrentielles, une mer sauvage, un ciel pur ou nuageux, des oiseaux qui volent en bande, une ville au passage, les hommes.
Et oui la vie c'est aussi les autres. Ce voyage est parsemé de rencontres. Les autres sont un peu comme Chris, des éternels routards, des vieux ou des jeunes hippies. Mais à la différence du jeune homme, ils refusent de vivre leur soif de liberté dans la solitude. Sean Penn a pris ici le soin de choisir des acteurs de caractère pour chacun de ces seconds rôles. Catherine Keener en femme hippie d'âge mur est touchante et d'une grâce incroyable. Hal Holbrook en vieil homme seul s'attachant à Chris est également très émouvant. Le réalisateur a su filmer ses yeux en nous y montrant tous les sentiments qui y étaient contenus: tristesse, crainte et amour. Les autres acteurs dont les rôles sont peut-être moins importants ne sont pas en reste. Les parents de Chris qui progressivement sombrent dans le désespoir sont magistralement interprétés par Marcia Gay Harden et William Hurt.
Au centre, Emile Hirsch se révèle avec un jeu parfait. Sans emphase, avec une humilité et une jeunesse qui le caractérisent, l'acteur s’impose avec force. A l'instar de Chris, il déconcerte. Il semble complètement habité par le rôle qu'il interprète. Un jeune homme libre, qui refuse de s'attacher. Volatile sans être volage. On lui trouve tout le charisme d'un Léonardo di Caprio auquel il ressemble étrangement et auquel il a finalement été préféré pour le rôle de Chris.
Le film tire évidemment sa force par son propos et par cette histoire vraie incroyable. Mais à un sujet fort ne s'associe pas toujours un film fort. Le réalisateur a puisé en dehors de celle-ci des éléments essentiels pour ériger son film en pur chef d'oeuvre. L'émotion qu'il suscite chez le spectateur est certainement liée à son audace, à sa sensibilité.

15 janvier 2009

L'homme moderne face à la nature...

"Chris n'était pas fait pour ce siècle. Il cherchait l'aventure et la liberté dans une mesure qui excédait beaucoup celle qu'autorise la société d'aujourd'hui."

De nos jours, la société prend de plus en plus de place par rapport à la nature. Chris, issu d'une bonne famille, diplômé d'une grande école est voué à vivre une vie dans les normes, une vie d'homme moderne, en accord avec son époque. Cependant, il se dit contaminé par la civilisation et refuse de devenir un jouet de la société de consommation. Chris est à la recherche d'une liberté absolue, de l'authenticité de son existence, de son moi intérieur. Selon lui , l'argent régit le monde et la vie de tout un chacun, et ce même argent rend les gens aveugles, prudents, ils perdent l'envie de vivre, ainsi que cette flamme dans le regard pour un peu de pouvoir; mais comme il le dit, le pouvoir n'est qu'une illusion. Tout, de nos jours, conduit au mensonge envers lequel le jeune homme voue une haine viscérale.

Il part à la recherche des conditions humaines antiques, celles qui ont vu la naissance des origines de l'homme pour y trouver une beauté toute simple et surtout la liberté, loin de la fausseté des gens qu'il a pour habitude de côtoyer. Il ne veut plus avoir à mener ce combat contre les autres et contre lui-même. C'est également en cela que la nature a un côté attractif, très différente du monde dans lequel Chris évolue et se débat tant bien que mal, elle symbolise l'aventure et la vie simple à l'état sauvage.

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Chris pensait qu'être seul face à lui-même au milieu de la nature la plus sauvage pourrait apporter des réponses à ces questions existentielles et le grandir, mais c'est cette recherche, cette quête d'absolu qui l'a perdu. Dans un monde où tout est donné avant même d'avoir besoin de demander, où le superficiel règne, quand le paraître est de mise, comment être en accord avec soi-même? comment trouver le vrai? Ce questionnement conduira le jeune homme, avide de savoir et de sensations extrêmes, à sa propre perte.

Sans doute voulait-il en réalité que l'on oublie de l'attendre dans cette civilisation misanthrope qu'il ne comprend plus et fuit par dessus tout. La vie est courte, pourquoi s'accabler du poids de toutes ces choses superflues mais qui semblent pourtant nécessaires? C'est la démarche d'un homme, de toute une vie; un itinéraire tracé au fil de ses envies, de ses convictions. Ne pas perdre l'être, se sentir en accord avec soi-même, c'est ce qu'il cherchait.

Il est tant de questions qui, de tout temps, on trotté dans l'esprit de chaque homme, l'empêchant parfois de penser à autre chose. Se demander ce qu'est réellement l'existence... Qui n'y a jamais songé? Chris, lui, semblait ne pas supporter la vie sans les réponses à ses questions. On peut aisément lui attribuer certaines qualités et l'accabler de nombreux défauts, mais il a su faire ce qui fait tant envie par moment, fuir seul et sans trace. En avoir le courage. Juste pour essayer...

Et si être "into the wild" signifiait être "into the city"?

15 janvier 2009

In english...

The dramatic story of Christopher McCandless, that is represented in the international best selling book “Into the Wild” has demonstrated the escapism culture that is growing in capitalist countries. This is demonstrated very clearly by Christopher McCandless’s choice of living in the unknown wilderness rather than living in the urbanized materialistic society. His lifestyle is not one that is completely unique in the notion that there have many people who have chosen to escape society exactly like Christopher McCandless. This concept of “escaping” society can be expressed on many degrees of finding a new domain of reality. The most sever is illustrated by Christopher McCandless’s completion rejection of society but on a much smaller degree can be represented by escapism through such outlets as the abuse of television and video gaming consoles. This ideology is a movement that denies realities for an elapse of time and embraces the unrealistic and exciting.

To understand the escapism movement one need to understand the reasons to escape. For the case study of Christopher McCandless, it is the necessity to escape a capitalistic society that is found in all aspects of American culture. Christopher McCandless’s complete hatred lead him to escape in such powerful terms but why would he feel such a hatred to capitalistic society. The answer is found in another anti-capitalistic book, entitled “Fight Club” by Chuck Palahniuk. This quote is taked from the main character Tyler Durden, “ an entire generation pumping gas, waiting tables, slaves with white collars. Advertising has us chasing cars and clothes, working jobs we hate so we can buy shit we don’t need… We’ve all been raised on television to believe that one day we’d all be millionaires, and movie gods, and rock stars. But we won’t. And we’re slowly learning that fact. And we’re very very pissed off.” This quote embodies two principal aspects of the need for escapism, one is the unfulfillment that can be brought by living a so called successful lifestyle, in the ability to be wealthy. The other key aspect of escapism that provokes escapism, is the aspect of failure that is only natural to happen to a certain number of the population. This group of people will never be able to be extremely wealthy so they look for means to escape their reality.

To prove  this point of the coloration between capitalist societies and their dependence of escapism. One can compare the statistics of weekly hours of television in differently wealthy countries. The two world leaders for watching the most television is United States of America and the United Kingdom. Both countries are based on the ideology of capitalism and both countries watch twenty eight hours of television weekly on average. This can be compared to Sweden a socialist country who only watches  eighteen hours of television per week. It can be concluded that escapism is found on a much larger scale in a capitalistic countries rather than in a socialist country.

            “Into the Wild” has shown the escapism culture that is very strong in capitalistic countries. The stress and disliking of capitalism can become very strong and a person can choose many extreme measures like Christopher McCandless.

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15 janvier 2009

Parcours de Chris

Couleur du circuit

Date

Lieu

Résumé

 

12/2/68

     -

1986

Annable, Virginie

Christopher McCandless est né à Annable, Virginie. Là bas, il vit avec son père, sa mère, sa petite sœur. Chez les McCandless la relation qu’entretiennent les enfants avec les parents est compliquée, cette distance sera l’un des moteurs de Chris. 

 

1986

   -

1990

Atlanta, Georgia

l’Université Emory

Christopher McCandless étudie l’histoire et l’anthropologie. Bon étudiant, beaucoup d’opportunités s’offrent à lui après la remise de son diplôme. 

 

10/1990

Lac Mead,

Californie

Sa voiture est retrouvée par la police de l’autoroute alors qu’il l’avait abandonnée après une crue subite.

 

07/90

Californie nord

Il travaille dans un ranch.

 

Pas de date précise

Topock, Arizona

Il achète un canoë

02/12/90

      -

01/18/91

Mexique

Il explore le Mexique dans un canoë. Il retourne aux USA sans passeport  le 18 janvier 1991.

 

03/02/1991

Los Angles

Il demande une carte d’identité et un endroit où travailler mais il ne se plait pas à Los Angeles. 

 

Pas de date précise

Bullhead City

Il travaille à chez McDonalds. Il devient ouvrier économique de leur banque.   

 

Pas de date précise

Salton City

Il fait la connaissance de Ronald A. Franz. C’est un homme qui vit seul et il demande à Chris de devenir son « fils adoptif».

 

Pas de date précise

Carthage, Dakota du Sud

Il travaille de nouveau dans un ranch pour payer son voyage en Alaska.   

Pas de date précise

Dans la nature sauvage de l’Alaska. 

Christopher vit dans la forêt et décède seul, loin de toute civilisation.

19 décembre 2008

Ce que les professionnels pensent du film...

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Qu'il est bon pafois de prendre une grosse claque... au cinéma! Une claque dispensée par un film exceptionnel, du genre "qui vous marque", vous bouleverse, vous trotte dans la tête encore plusieurs jours après. (Le monde)

Into the Wild, c'est avant tout une rencontre. Celle d'un des meilleurs acteurs américains de sa génération avec un livre relatant l'aventure incroyable d'un jeune homme hors du commun, issu d'un moule qui n'a pas dû servir de nombreuses fois. Into the Wild, c'est ensuite un éloge de la liberté et de la beauté, qui souligne l'importance de suivre ses idéaux jusqu'au bout. Le personnage principal du film, brillamment habité par le prometteur Emile Hirsch, symbolise une frustration que chacun d'entre nous traîne tout au long de son existence: avoir le courage de tout abandonner pour vivre une vie totalement voulue, sans limites matérielles, et sans aucun compte à rendre à qui que ce soit, si ce n'est à la nature. Une nature qui se révèle splendide à travers les paysages de ce magnifique pays que sont les États Unis d'Amérique.

Sean Penn, le réalisateur, n'essaie-t-il pas tout simplement de faire prendre conscience à ses concitoyens de la splendeur de leur lieu de vie, qu'ils mettent chaque jour un peu plus en péril? Et il leur rappelle, par la même occasion, que cette jolie nature sera toujours plus forte que l'homme au final, que ce soit en gonflant ses cours d'eau ou en abritant des plantes a priori identiques, mais aux caractéristiques mortellement différentes.

Into the Wild, c'est enfin un film qui rime avec bonheur. Le bonheur véhiculé par le héros, imprégnant chaque personnage qu'il rencontre au cours de son périple, mais qu'il ne parvient pas entièrement à saisir lui-même; le bonheur total et tout simple à la fois, que vous ne manquerez pas d'éprouver à la fin de la projection, malgré la petite larme à l'œil, lorsque, progressivement, vous réaliserez de quelle qualité est l'opus, l'ogive, la fusée qui vous a transpercé durant deux heures et demie! (alociné le prospectus)

19 décembre 2008

L'histoire...

Into_the_WildTout juste diplômé, Christopher McCandless, 22 ans, est promis à un avenir brillant. Pourtant, tournant le dos à l'existence confortable et sans surprise qui l'attend, le jeune homme décide de prendre la route en laissant tout derrière lui. Des champs de blé du Dakota aux flots tumultueux du Colorado, en passant par les communautés hippies de Californie, Christopher va rencontrer des personnages hauts en couleur. Chacun, à sa manière, va façonner sa vision de la vie et des autres.Au bout de son voyage, Christopher atteindra son but ultime en s'aventurant seul dans les étendues sauvages de l'Alaska pour vivre en totale communion avec la nature. Cependant, un mauvaise connaissance du territoire sur lequel il s'aventure va le conduire à sa perte. Il meurt empoisonné par une plante non-comestible.

Depuis quelques mois défilent des films américains engagés. Des films au message clair, mais auquel il manque un élan, un éclat. Into the Wild, de Sean Penn, road-movie utopiste, est moins facilement convertible en discours, moins en prise avec l'actualité, mais c'est assurément un film politique, et porté, enfin, par un souffle personnel. Il est évident que l'acteur-réalisateur s'identifie viscéralement à son person­nage : Chris (qui a vraiment existé) est le routard idéaliste et téméraire que la star a été, ou aurait voulu/pu être. Au-delà des grands espaces américains : le jardin secret de Sean Penn, sa cicatrice intérieure, un rêve juvénile de vie alternative, qui rejoint celui de la Beat génération et de Jack Kerouac.

Un garçon seul sur la route, telle est la formule archétypale qui donne le meilleur du film - moins convaincant quand il colle psychologiquement au modèle réel de Chris. Que les parents du jeune homme (William Hurt et Marcia Gay Harden) se soient écharpés pendant des années sous ses yeux, qu'il ait très tôt perdu ses illusions de fiston, ce n'est pas (et on le comprend) le centre d'intérêt de Sean Penn
. Into the Wild s'épanouit davantage dans une certaine abstraction, quand le jeune marcheur semble mû avant tout par ses « semelles de vent ». La résonance politique de son choix s'inscrit, elle, harmonieusement dans le film. Le premier signal d'étrangeté émis par Chris tient à son refus devant la proposition paternelle de financer sa nouvelle voiture - un cadeau de rêve mis en scène comme tel dans tant et tant de films américains. Tout à coup, c'est une civilisation entière qui se lézarde : que peut-on bien vouloir si ce n'est une voi­ture neuve ? Idem quand Chris se débarrasse en route des quelques dollars qu'il avait en poche, alors qu'une infinité de personnages de cinéma est déterminée par la seule quête de l'argent. La défiance à l'égard des valeurs dominantes culmine quand, après des mois de pleine nature, le routard se donne une chance de reprendre sa vie, se retrouve en centre-ville et essaie de s'imaginer dans la peau de quelques citadins occupés sur lesquels tombe son regard. Résultat : une envie de fuir réactivée, décuplée...

5 décembre 2008

Présentation

Notre travail s'articule autour de différentes parties traitées avec des supports variés: l'oeuvre littéraire, les images tirées du film, et le film en lui même.

Une grande part de notre réflexion est portée sur la capacité de l'homme à retourner dans la nature, pour renouer un lien avec ses origines, ainsi que ce qui peut l'y pousser.

L'homme peut-il retourner dans la nature la plus totale, celle qui a vu la naissance de ses origines? Est-il possible pour lui de survivre dans un lieu inconnu, à la fois hostile et accueillant? Et quelles sont les raisons qui le poussent à faire ce "voyage au bout de la solitude"?

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Pourquoi la société américaine pousse-t-elle ses citoyens à quitter le monde urbain pour vivre seuls dans la nature? Why does American society push it's citizens to leave the urban world and live with one in nature?

Quelle relation existe-t-il entre l'homme moderne et la nature, quel combat? What is the relation that exist between the modern man and nature, and how does the modern man deal with this overwhelming problem?

Le regard de Sean Penn restitue-t-il bien le message du livre? Does Sean Penn's adaptation of the book into a film still contain the same message?

L'homme peut-il s'en retourner dans une nature à la fois hostile et accueillante? Is man able to return to the hostile but welcoming nature setting?

Comment la nature éduque l'homme? What lessons does nature behold for man?

En quoi le film et le livre illustrent-ils le mythe de retour à la nature en Amérique?

5 décembre 2008

Nous...

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Bonjour et bienvenue sur notre blog, représentation du travail fourni lors du TPE de 1L3 du lycée Charles Baudelaire de Cran-Gevrier.

Notre groupe se compose de cinq élèves:

Heuzé Nicolas, Faivre Océane, Filiatre Laura , Deschamps Louisie-Anne et Salloum Christopher.

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L'homme et la nature dans "into the wild"
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